Partagez sur "La France à l’estomac (10) – Désespoir et des espoirs de 2017"
« I don’t know what I want but I know how to get it… » – The Sex Pistols
« …Le seul fait de rêver est déjà très important. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil, des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque. Je vous vous souhaite surtout d’être vous. » – Jacques Brel
« La seule révolution, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. » – Georges Brassens
Je suis nostalgique d’une époque que je n’ai pas connue et qui n’a sans doute jamais existé. Une époque où les incompétents, les arrivistes, les incultes et autres parvenus n’atteignaient qu’exceptionnellement les cimes du pouvoir, pour des aventures hasardeuses, limitées dans le temps et souvent cataclysmiques… Mais après cette fête catholique qu’était Noël avant de déroger en quinzaine commerciale, j’ai envie d’être positif et de célébrer, dans un désordre certain et de manière non-exhaustive, les espoirs suscités par l’année à venir…
Espoir de voir les incompétents et les démagogues quitter le pouvoir.
Espoir de retrouver du Sens et de la transcendance.
Espoir de voir enfin la Fraternité revenir à l’ordre du jour (qu’on jette aux oubliettes du sabir administro-socialistant cette expression hideuse et mal nommée de « vivre-ensemble »).
Espoir de voir la Liberté à nouveau honorée comme la première des valeurs et des vertus de la France.
Espoir de voir l’Égalité retrouver son sens originel d’équité.
Espoir de voir les politocards prendre enfin conscience de leur vacuité et de leur vanité, et en tirer les conséquences.
Espoir de voir mes amis épanouis et en bonne santé.
Espoir d’être lu et compris.
Espoir de déguster quelques bonnes bouteilles au cours d’agapes fameuses et mémorables.
Espoir de voir la Politique reprendre sa majuscule.
Espoir de voir se développer et se pérenniser toutes les initiatives constructives d’avenir.
Espoir de nouvelles, belles et surprenantes lectures.
Espoir de voir Brassens ressuscité.
Espoir de lire un nouveau roman de Gérard Oberlé.
Espoir d’une année René Fallet, dont on fêtera les 90 ans de la naissance.
Espoir de voir tous mes espoirs prendre corps, quand bien même ils n’aboutiraient pas.
Espoir de voir la France à l’estomac se réveiller enfin, sans haine ni acrimonie, à la hauteur de son éternel génie.
Avant de clore 2016, permettez-moi de déboucher et de déguster à la santé du Nouveau Cénacle, et à la vôtre, chers lecteurs, une bouteille de côtes-du-rhône, domaine Chapelas, 2015, de Claire Clavel, et de vous souhaitez une excellente année 2017.
Comme le disait un vieux dégueulasse, « il n’y a que trois façons de s’en sortir : se saouler, se flinguer ou rire ».