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Janvier revient avec son verglas, son froid et … La crise Cavani au PSG. Comme l’an passé, l’attaquant se retrouve sous le feu des critiques.

C’est un fait passé inaperçu au Parc des Princes mardi soir face à Toulouse : lancé en profondeur, Cavani s’emmêle une nouvelle fois les pieds avec le ballon, se fait bousculer par le défenseur et pousse laborieusement la balle de la pointe du pied vers un coéquipier en le prenant à contre-pied. Le tout sous les yeux d’un Zlatan Ibrahimovic qui retirait son survêtement pour entrer en jeu.

Le Suédois, à 34 ans, se retrouve quelques secondes après dans la même situation que son collègue uruguayen, sauf qu’avec un coup d’épaule, un crochet et une passe forte du plat du pied parvient à trouver un décalage intéressant.

Cavani et la terrible comparaison avec Zlatan

C’est un symbole mais un symbole qui en dit long : en quelques minutes, Zlatan parvient à faire ce que Cavani n’a pas du faire en une heure de présence sur le terrain, malgré une position axiale qu’il ne cesse de réclamer. Celui que l’on disait injustement fini, usé, bon pour la casse en septembre est toujours un monstre physique, puissant, explosif, technique et véritable buteur.

Et Cavani souffre de cette comparaison, malgré des statistiques toujours honorables. Emprunté, maladroit, peu inspiré … Il semble d’une part inadapté au système de jeu de possession mis en place par Blanc et d’autre part incompatible avec les autres.

De plus, il était toujours possible l’an passé de dire qu’il avait égalisé face à Chelsea au Parc, mais cette année ses terribles loupés face au Real n’ont pas fini de faire jaser … C’est un fait entendu : Cavani ne sera donc jamais Zlatan. Il est combatif certes, mais il n’aura jamais sa technique ni son impact. Et c’est problématique si Zlatan prend sa retraite l’an prochain.

La solitude d’un buteur

Il y a donc eu une réunion entre les cadres (Ibra, Silva et Motta) au sujet de Cavani, parti en vacances trop tôt en décembre. Pourtant, cela est devenu courant au PSG, à chaque trêve les sud Américains reviennent avec du retard, sont recadrés et tout est oublié. Sauf là. Comme si la rupture était consommée avec le reste du vestiaire. A croire, pour défendre cette fois Cavani, que rien n’est pardonné à l’ancien buteur napolitain.

Comme Sirigu a été enlevé sans ménagement du 11, il faudrait sérieusement réfléchir à modifier l’équipe-type pour cette deuxième partie de saison. Sur le banc, Pastore et Lucas méritent bien mieux que de rester sur le banc et, s’il y a une justice, doivent absolument devenir les titulaires à la place de Cavani et d’un Matuidi qui ne cesse lui aussi de montrer ses lacunes match après match. Même Rabiot mérite davantage au regard de ses remarquables progrès.

Avec le calendrier démentiel qui attend Paris, l’équipe tournera. Mais c’est la composition pour les grands rendez-vous qui comptera et celle-ci devra absolument être juste, équilibrée et harmonieuse. Alors la question se poste, faut-il vendre Cavani dès cet hiver ?

La Rédaction

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La Rédaction

Les Trois Mousquetaires de la presse internet.

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