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Contre Malmö, Laurent Blanc disposait pour la première fois de sa triplette d’attaquants titulaires : Cavani, Ibrahimovic, Di Maria.

Et dès le premier quart d’heure, avec cette sublime ouverture de Verratti pour Angelito, les supporters ont frissonné et ont rêvé grand : une pluie de buts allait s’abattre sur la cage suédoise. Mais le jeu a vite ronronné, sûrement à cause d’un manque évident de fraîcheur en deuxième période.

Le PSG a ensuite géré, trop géré. Toujours cette impression que Paris cherche à vite se mettre à l’abri pour ensuite faire une passe à 10. Hier soir, le Bayern ou le Barça aurait gagné 5/0 : vouloir gagner c’est louable, vouloir terrasser son adversaire, c’est encore mieux.

Certains joueurs comme Ibra – trop juste physiquement – et Matuidi – toujours aussi brouillon techniquement, ont déçu. Et d’autres ont régalé : Marco Verratti, toujours, Angel Di Maria, forcément, et Javier Pastore lorsqu’il est entré. Mais l’équation offensive est toujours à résoudre.

Un seul ailier à Paris ?

C’est ce qui sautait le plus aux yeux hier soir depuis les tribunes du Parc : le PSG ne jouait qu’avec un seul ailier. Pas n’importe lequel certes (Angel Di Maria), mais un seul. Tout passait sur son côté droit, les centres, les passes, les décalages. Mais il n’y avait pas son alter ego de l’autre côté, Cavani repiquant toujours dans l’axe.

Cela donnait une situation assez baroque avec Cavani et Zlatan qui se marchaient sur les crampons devant, et un seul joueur dans un couloir. Alors, un fauteuil pour deux en attaque ? Évidemment non. Blanc doit absolument trouver une solution pour que son équipe trouve du liant entre son milieu et son attaque, et qu’il trouve un équilibre entre les deux côtés. Di Maria ne va pas pouvoir être le seul à centrer de la saison ! Souvenons-nous du grand Manchester de la fin des années 90 : Giggs d’un côté, Beckham de l’autre. Caviar à volonté.

Et si cela doit passer par la sortie du 11 d’un joueur cadre (un Motta au ralenti, un Matuidi trop juste techniquement, un Ibra trop souvent en délicatesse ?) pour lancer Lavezzi sur un côté et Pastore en 10, il ne faut pas hésiter. Pour aller loin en Ligue des champions, le talent ne suffit pas. L’audace doit être de mise. Et pour le moment, Paris brille, mais Paris est encore timide.

La rédaction

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La Rédaction

Les Trois Mousquetaires de la presse internet.

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