Reprise du championnat de France pour le PSG à 17 heures contre Ajaccio. L’occasion pour Julien de Rubempré de passer l’effectif en revue.
Les gardiens
La hiérarchie devrait être une nouvelle respectée tout au long de la saison, même si cela fait mal au coeur de voir un si bon gardien comme Douchez cirer le banc. Sirigu a encore des progrès à faire dans ses sorties ou avec son jeu au pied, mais il demeure d’une rare efficacité sur sa ligne.
Les défenseurs centraux
Thiago Silva, évidemment. Il joue plus haut cette année et c’est un régal de le voir toucher un peu plus le ballon, tant il régale par son toucher de balle. Il semble préférer jouer avec Alex qui par sa puissance et son sens du placement apporte plus de solidité à la défense parisienne, mais Marquinhos devrait gagner en temps de jeu. Le jeune brésilien a en effet réussi ses débuts en marquant et en se montrant solide notamment lors de ses premiers matchs en Ligue des Champions.
Les latéraux
A droite, Van der Wiel surprend tant il était décevant l’an dernier. Mais il a besoin d’une doublure, et si possible un vrai footballeur (Jallet est au mieux un plot). Le mercato d’été devrait voir débarquer une nouvelle recrue sur le flanc droit. A gauche, Maxwell est incontestable. Après un bon début, Digne semble marquer le pas, en témoigne sa prestation catastrophique contre Lille.
Le milieu
Verratti et Motta constituent peut-être la meilleure doublette au niveau européen. Quand l’un n’est pas aligné, il manque incontestablement quelqu’un sur le terrain pour apporter de la technique et de l’orientation. Si Laurent Blanc se décide, il faudrait absolument repasser dans une configuration en 4/2/1/3 avec Pastore enfin à son véritable poste : en 10. Matuidi sait récupérer le ballon mais ne sait rien en faire après, et Rabiot est bien trop surcoté. Maladroit, il semble généreux dans ses efforts mais ne rayonne ni par son jeu long ni par son jeu entre les lignes. 2014 sera l’année de Javier Pastore s’il obtient les clés du jeu.
L’attaque
Zlatan, encore et toujours Zlatan. Il suffit de le mettre sur le terrain pour dominer l’adversaire mentalement et physiquement. Cavani, aussi. Sa hargne, son jeu en profondeur, ses courses de 60 mètres, son jeu de tête, son sens du but. La question de la première partie de saison demeure, qui à gauche ? Lavezzi a pour lui la grinta et son entente supposée avec Cavani, mais son manque de réalisme commence à agacer. Lucas ? Un bon sprinteur-dribbleur qui n’a hélas rien compris au foot : faire des passes, centrer et marquer sont des bases qu’il ne maîtrise pas. Ménez a donc un boulevard devant lui pour s’affirmer et obtenir son billet pour Rio en fin de saison. Avec Pastore pour distribuer les caramels une ligne en dessous, on imagine déjà le bonheur …